Utilisés par des médecins et des docteurs en chiropratique

Ces équipements sont très connus aux États-Unis. Les patients américains devant débourser eux-mêmes pour leurs soins médicaux, le coût d’un traitement par décompression neurodiscale sans chirurgie ne représente qu'une fraction du prix demandé pour une opération chirurgicale au dos. Au Québec, ces traitements ne sont pas payés par la Régie de l'assurance maladie, tout comme les soins dentaires, de chiropratique, d'optométrie, de laser pour la vue, et autres. Si votre cas relève de la décompression non chirurgicale, ce ne sera pas une dépense pour vous, mais plutôt un investissement vers une vie active et en santé.

Le fonctionnement et les effets des appareils

Lors du traitement, un simple mouvement du patient est perçu par l'ordinateur qui envoie un signal amplifié vers le servomoteur de l’appareil. Ce dernier se réajuste afin d'être certain qu'aucune résistance néfaste de contractions ne soit exercée par les muscles environnant le disque, ce qui risquerait d'empirer le problème.

L’appareil s'ajuste à une inclinaison et à une force spécifique unique pour chaque disque et chaque personne. Sa table s'ouvre en deux, ce qui provoque une diminution de la courbe vertébrale et libère la région postérieure du disque. Il travaille avec un mouvement sinusoïdal répétitif; chaque cycle dure 90 secondes et s'exerce continuellement sans force gravitationnelle, créant un vide entre les vertèbres et le disque. La pression gravitationnelle du disque demeure alors toujours négative. Cela crée un effet de succion entre les vertèbres, favorisant l'influx sanguin et l'absorption de nutriments. Le disque composé normalement de 80 % d'eau se réhydrate et son expansion conduit vers une résorption de la hernie et/ou du bombement.

Finalement, l’appareil réduit la pression sur les nerfs et diminue la douleur y étant associée.